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A l’occasion du Tour du Pays de Vaud, nous sommes allés rendre visite à « nos petits jeunes » de l’équipe junior. Une grosse journée, avec une double-étape, et une belle 2ème place de Noa Isidore. Mais au-delà du résultat, c’est surtout la rencontre avec les coureurs, leurs rêves et leurs ambitions, qui montre le mieux le rôle que joue cette équipe et la vision du cyclisme qu’elle porte.

Peux-tu te présenter ?

Je suis au club de Nogent-sur-Oise, j’ai 16 ans. J’ai un frère et une sœur et j’ai commencé le vélo (le VTT) l’âge de 6 ans.

Pourquoi as-tu commencé le vélo ?

Mon père faisait du vélo et il m’a donné l’envie. Jusqu’à l’année dernière, c’est lui qui m’a toujours entrainé. Donc si j’ai commencé le vélo, c’est grâce à mes parents.

Comment as-tu découvert la U19 ?

Je connaissais quelqu’un de la région Hauts-de-France qui avait intégré la structure et j’ai eu de supers échos. Je me suis donc inscrit et j’ai réussi à intégrer la structure grâce à mes bons résultats en Cadet 2.

Et comment ça se passe ?

Franchement, c’est top. On ne met pas les études de côté, on les a toujours dans un coin de la tête. Moi je ne suis pas trop studieux, j’ai préféré faire un CAP, en boulangerie. Alex est génial, il nous apprend vraiment tout. Je me suis beaucoup amélioré, pour m’exprimer, pour mettre des publications sur les réseaux sociaux… tous les « à-côtés » du vélo. Avant, pour moi le vélo c’était « on pédale et voilà », mais ici j’apprends énormément et je vois que je progresse dans tout ce que je fais.

Qu’est-ce que le vélo t’apporte ?

Ben déjà, les jours où je ne fais pas de vélo, je m’ennuie ! (rires) Et j’adore la course, quand je ne cours pas, je fais un peu la gueule.

Quelles sont tes ambitions pour la suite ?

A court terme, j’espère faire de belles courses UCI, être sélectionné en équipe de France. Et puis ensuite, bien sûr, mon rêve c’est d’être cycliste. Là, je suis boulanger et au mois de juillet, je deviens boucher avec mon père, pour améliorer les horaires. Ce n’est pas ce que je veux faire, mais je sais qu’il faut un plan B. Quand je vois les cyclistes pros, ça me fait rêver et je sais que c’est ce que je veux faire.

Et après ta carrière ?

Haha, c’est très loin ça ! J’espère que j’aurais fait une belle carrière et que j’aurais eu l’intelligence d’investir pour être à l’abri du besoin. Et après, j’aimerais bien être patron dans ma boulangerie ou ma boucherie, pourquoi pas… je verrai bien à ce moment-là !

Un dernier mot ?

5 minutes sans dire de conneries… j’suis mort ! Les interviews, c’est plus dur que le vélo ! 😂